🗞 Benjamin ADAM, doctorant en sciences de gestion et du management à l’IAE Limoges, en partenariat avec Bertrand BLANCHETON, professeur d’économie à l’Université de Bordeaux, ont publié un article dans le média The Conversation intitulé « Un luxe durable est-il possible ? »
Synthèse de cet article
Luxe et durabilité : des notions ambigües
Le luxe, associé au faste et à une consommation ostentatoire, semble en contradiction avec les principes de durabilité, qui prônent la frugalité et la responsabilité pour les générations futures. Toutefois, la haute qualité des produits de luxe, leur longévité, et leur potentiel de transmission intergénérationnelle sont des aspects qui peuvent soutenir la durabilité. Par exemple, certains objets emblématiques, comme le sac Kelly d’Hermès, sont conçus pour durer des décennies.
Quelques efforts vers une transformation durable
Les entreprises de luxe commencent à faire des efforts pour intégrer des pratiques durables, notamment par l’optimisation de la gestion des ressources et la valorisation de l’artisanat. Néanmoins, ces initiatives sont souvent motivées par le besoin de protéger leur image de marque, plutôt que par un véritable engagement envers la responsabilité sociétale. Les campagnes de communication s’alignent sur cette tendance, mais la durabilité ne semble pas encore une priorité pour la majorité des consommateurs de luxe.
Le marché de la seconde main : une opportunité et un défi
Le marché de la seconde main dans le secteur du luxe est en pleine expansion, avec une croissance potentielle significative dans les années à venir. Ce marché offre une nouvelle vie aux produits de luxe et s’inscrit dans une démarche plus durable. Cependant, il est confronté à des défis, notamment la contrefaçon, qui menace l’authenticité des produits. La traçabilité, renforcée par des technologies comme la blockchain, devient cruciale pour garantir l’intégrité de ce marché.