François ACQUATELLA, Maître de conférences à l’IAE Limoges, propose une relecture commentée d’un texte précurseur de Pierre MOEGLIN sur les MOOC : « L’enseignement supérieur au défi du numérique. MOOC : de l’importance d’un épiphénomène ».
La croyance la plus répandue autour des MOOC lorsqu’ils ont été popularisés en 2012 était qu’ils représentaient une formidable opportunité de transformation positive et radicale du secteur de l’éducation.
Dix ans plus tard, l’espoir suscité par cette nouvelle modalité d’enseignement a-t-il été déçu, ou, au contraire, satisfait ?
Il ressort de nos observations et de la littérature académique que la plupart des initiatives visant à compléter ou à substituer les enseignements traditionnels par des cours en ligne sont restées embryonnaires, et ce malgré les contraintes imposées par la crise de la COVID.
Les MOOC peinent toujours à établir la preuve formelle de leur intérêt pour l’ensemble des acteurs impliqués de l’écosystème – apprenants, professeurs et institutions d’enseignement supérieur.
À ce jour, il paraît donc raisonnable de penser que ces dispositifs pédagogiques ont fait naître une promesse de rupture non tenue.
Pour en savoir plus, consultez grâce à ce lien l’article en libre accès proposé par Valérie FERNANDEZ, Thomas HOUY et François ACQUATELLA.